Construite en 1895 sur le modèle des fameuses écoles Jules Ferry à deux salles de classes,

l'école de Monoblet accueille aujourd'hui plus d'une centaine d'enfants répartis en 4 niveaux.

Vétuste, devenue dangereuse, la menace de sa fermeture se précise de plus en plus.

Élu en 2008 le nouveau maire est aussi le directeur de l'école. Premier conseil, première

délibération, ce dossier sera celui de leur mandat.

Il faut construire ou disparaître.

L’histoire de ce film : comment une petite commune des Cévennes arrive à

se lancer dans le projet d’une telle envergure : la construction d’une éco-école de quatre classes ?

Cinq ans de tournage, 120 heures de rushes, 120 séquences montées pour 52 mn 17 sec 22 images.

Tout n’est pas dit dans le film, mais les cadres sont induits et suggérés ;

comme le distillat fait la liqueur.

C’est la chronique de cinq ans d’histoires qui se mêlent et se succèdent : de l’élaboration même

du projet à l’appel à concours, de la recherche d’un architecte aux différents appels d’offre,

ensuite la réalisation qui se révèlera semée d’embuches.

Construit comme un «thriller», le film narre une tranche de vie où les enjeux

et les investissements de chacun sont différents.

Toujours en écho, comment une petite commune de 670 habitants peut-elle développer

un projet territorial de cette envergure ?

Comment ce dernier va-t-il s’ancrer dans le paysage ?

Est-ce vraiment «une école pour demain», une école du 21ème siècle?

En quoi cette construction s’inscrit dans le temps d’aujourd’hui?

L’architecte, Yves Perret, pense une architecture citoyenne, une architecture où l’ensemble des acteurs

sont comme des étudiants sur un campus.

Le temps humain de l’expérience et de l’apprentissage.

Est-ce un hasard si, à l’été 2015, le projet a reçu le prix de l’innovation architecturale en Languedoc-Roussillon ?

À l’automne 2015 le prix national de l’Architecture citoyenne ?